Au revoir, Agathe André

2013. Un soir d’octobre – peut-être un lundi, peut-être un mercredi… Minuit trente. J’allume mon tuner FM. Les cadrans s’allument, les aiguilles frétillent un instant ; se dressent. Une voix de femme emplit la pièce – sensuelle, désinvolte ; et une pointe d’impertinence, une once de défi.

Une voix qui met les pieds dans le plat.

Je suis subjugué. Agathe André ose tout, Agathe André ne connait pas de tabou. Un vent de fraîcheur qui balaie les aigreurs, qui ne connait que la liberté, qui ne se formalise pas des on-dit, qui ne s’embarrasse pas de morale chrétienne ou de bienséance bourgeoise – loin de là. Agathe André a pour mission d’emplir la nuit de son audace. Avec brio.

Cessez de tripoter ce bouton, et calmez donc ce frisson.
Vos désirs sont mes nuits, c’est fini.
Enfer et damnation.
Agathe, quand reviendrez-vous hanter mes nuits ?

Miaou…

Ian

Snif...

Snif…



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